PERLETTE: Le salon de thé et pâtisserie à découvrir rapidement à Toulouse!

De quoi tu parles ?

Rendez-vous à Toulouse aujourd’hui, sur la vieille mais active Place de la Bourse ! A deux pas de la Place d’Esquirol, dans le vieux centre de la ville rose, je tombe sur un salon de thé dont on m’avait vanté le nom. Une grande terrasse est devant la vitrine de Perlette, mais en plein hiver, malgré les douces températures, je me faufile à l’intérieur… C’est parti !

C’est comment ?

On entre dans un univers tout doux, où la décoration est dans les tons de blanc cassé et de rose framboise, qui tire presque sur le violet. Ca a un côté vraiment raffiné, très féminin et un peu salon de thé à l’anglaise. En face de l’entrée, il y a un comptoir ainsi qu’une vitrine réfrigérée qui est remplie de petites pâtisseries, plus attrayantes les unes que les autres. D’ailleurs, il est possible de les prendre à emporter… à noter si vous devez amener le dessert chez tante Jeannette ! A droite, on peut choisir entre des chaises blanches et des gros fauteuils violets qui ont l’air douillets. Et ce n’est pas qu’une impression ! J’aurai pu rester dans ce fauteuil bien longtemps. Le fait d’avoir mis des chaises assez « banales » à côté est astucieux, car cela évite l’aspect trop surchargé, et les fauteuils sont ainsi mis en valeur. Good job ! Une fois installés, on nous propose de choisir nos pâtisseries directement depuis la vitrine. Sympa comme concept ! Au moins, on est sûr de ce qu’on va avoir dans l’assiette.

C’est bon ?

En regardant la vitrine je vois plusieurs choses : des tartelettes au chocolat, des choux, des Paris-Brest miniatures… Bref : j’en ai l’eau à la bouche. Je choisis la magnifique tartelette framboises-pistaches. On dirait que ça déborde de framboises, qu’on va même se faire engloutir par tant de framboises ! Avec un aspect presque dodu, je suis sure d’être comblée — et surtout rassasiée. En la dégustant, je découvre finalement la crème à la pistache juste sous les framboises. C’est ça qui donnait l’aspect dodu ! Et c’est la meilleure crème pistache que j’ai jamais mangée. Oui, oui, carrément !

Ca fond dans la bouche, on sent bien le gout de la pistache et ce n’est pas trop sucré. Franchement, c’est l’extase.

En face de moi, un ami a opté pour la tartelette poires-chocolat, et lui non plus n’en a pas laissé une miette. Bravo au pâtissier qui se cache derrière ces parfaites gourmandises ! En revanche, petit bémol côté boisson : après avoir demandé une citronnade maison, et après qu’on m’ait informée qu’il n’y en avait plus, j’opte pour un jus d’orange. Autrement dit, rien de plus ordinaire. Eh bien quel dommage de goûter un jus d’orange pas maison du tout, avec le léger goût amer des jus d’oranges à base de jus concentrés… Échec !

Bref

Ce salon de thé est parfait pour les amateurs de pâtisserie. Attention de ne pas arriver trop tard pour avoir encore un peu de choix, Perlette est victime de son succès! Bien que la propriétaire soit très agréable, le service reste à désirer. Un jeune homme nous servait, mais il devait être au début de son apprentissage. On l’encourage, il faut un début à tout.. Mais un petit coup de pouce ne lui ferait pas de mal !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Mon Canard : Bienvenue dans le Sud-Ouest !

monCanard

De quoi tu parles?

Si vous habitez dans le Sud-Ouest, que ce soit au fin fond du Gers ou en plein centre de Toulouse, vous devez certainement connaître les joies du canard ! Non, Mesdames, pas ce canard là… Le vrai, celui qui se secoue le bas des reins et fait coin coin (vous noterez mes références balaises). Bref, à 2 pas du métro Compans Caffarelli à Toulouse, vous ne pourrez pas louper la terrasse de Mon Canard, avec ses traditionnels carreaux rouges et blancs… C’est parti !

C’est comment ?

Bon, hormis les nappes à carreaux à l’extérieur qui permettent de repérer les lieux de l’autre côté de la Garonne, l’intérieur a pourtant un autre style ! La salle est toute en longueur, et super bien décorée et entretenue. Les murs sont recouverts d’un papier peint en mode old school, avec des grosses fleurs dans les tons gris clair, bleu et blanc. Le mur au fond de la salle est, quand à lui, recouvert d’un papier peint “imitation bibliothèque”. Et bien ne prenez pas peur, ça rend en fait super bien, aussi surprenant que ce soit ! Toujours vers le fond de la salle, il y a un comptoir — inutilisé (le midi en tous cas), ainsi que quelques bonnes bouteilles de pinard qui ont trouvé leur place. Bon, on s’installe donc. Pas de nappes sur les tables, mais les menus/sets de table en papier les remplacent. Je ne suis pas très fan de cette forme de menu, ça a vraiment un côté cheap. Bon, en même temps, c’est sûrement plus rentable pour le restaurateur ! Donc on ne lui en veut pas, il faut savoir parfois se concentrer sur l’essentiel.

C’est bon?

Alors, qu’est-ce qu’on a au menu ? Comme vous vous en doutez : du canard ! Whaaa ! Bravooo ! Quelle esprit de déduction ! Je suis époustouflée. Allez, sans blague, il y a vraiment du canard (oui, oui, on a compris), mais pas uniquement ! La preuve: après avoir commandé une salade de gésiers de canard, je me suis retrouvée avec un camembert entier pané, avec un peu de confiture aux figues. L’erreur est humaine, mais heureusement que j’aime le fromage. Pour mes potes en face de moi, cela n’a pas du être un moment facile, tellement l’odeur était violente. Voilà, le camembert était bon, mais quand même un peu trop fort à mon goût, malgré la touche sucrée de la confiture. En tous cas, ne prenez surtout pas cette entrée si vous avez un rdv ensuite: mon manteau a pris l’odeur pendant 3 jours. Youpi.

Côté plat, vous avez le choix entre magret de canard, confit de canard, burger au canard, mais aussi de la viande rouge, ou du poisson (du rouget en plat du jour lors de notre visite).

La grande carnivore que je suis a choisit un morceau de bavette saignante, et elle était parfaitement tendre. En accompagnement, des frites, des frites et des FRITES !! Et elles sont super bonnes et vous pouvez être sûrs que vous en aurez assez… Pour 3 personnes, ils nous ont littéralement amené 2 plats de frites. Et du pain. Autant vous dire que je suis repartie en rampant (et en sentant le camembert) #Glamour.

Bref

Mon Canard est une bonne adresse à Toulouse, malgré un petit manque d’organisation au niveau du service (1 seule personne pour gérer toutes les tables). Accompagné d’un peu de vin, le canard a toujours meilleur goût ! Je conseille donc ce resto plutôt pour des soirées entre copains. Et sachez que Mon Canard existe aussi à Saint Pierre et dans le quartier des Carmes !

A bon entendeur, salut.

Adèle D. 

BABYLON, my love !

De quoi tu parles ?

Il y a quelques jours, je me suis retrouvée face à la question suivante: “Bon, et on mange où du coup?” Alors… Où manger un midi à Toulouse – pas trop loin des quartiers Marengo et Jean Jaurès – pas trop cher – en famille – dans un endroit qui ne serve pas que des burgers ? Pas facile, hein? Eh bien rendez-vous rue Riquet (à côté du marché Saint Aubin), dans un lieu qui fait petit-dèj, déjeuner, goûter et dîner, rien que ça! Il s’agit du restaurant Babylon, “so british”. Come on guys!

C’est comment ?

Quand on arrive, il faut lever le nez pour voir l’enseigne de Babylon, et son logo aux airs baroques — plutôt cool (je vous laisser regarder ici). “That’s where it all begins” (“c’est ici que tout commence”) sont les quelques mots écrits sur la porte. Cette porte opaque ne nous laisse rien apercevoir de l’intérieur… Le suspense est à son comble ! On entre.

Première impression: “WOW”. La salle est très grande, et superbement décorée et aménagée. A gauche, un mur de briques blanches, et quelques petits cadres noirs sympas. Au centre, un grand bar en forme de U, fabriqué en bois, avec le comptoir en zinc: j’adore.

Une sorte de colonne en briques rouges est au milieu de ce bar, et tout ça s’intègre parfaitement au milieu du resto. Enfin, à droite, la première chose qu’on voit c’est un piano (oui, oui, ce n’est pas une blague). On imagine bien l’ambiance qu’il peut y avoir le soir, et ça donne envie. A part ça, les dossiers des banquettes sont réalisées en bois, et sont taillées de façon super originale — il y en a une qui ressemble à un trône #Qu’onLuiCoupeLaTete! Une étagère remplie de confitures artisanales attire aussi mon attention, ainsi que les abats jours en forme de petits paniers. Bref: l’intérieur est vraiment trop cool. En plus de ça, l’accueil est formidable. Le serveur vient tout de suite nous voir et il nous sert la main pour nous saluer ! Avec son accent anglais et son sourire timide, c’est la cerise sur le gâteau… Ou devrai-je dire, the cherry on the cake!

C’est bon ?

Quand on ouvre le menu, on se rend compte qu’il est assez conséquent, mais le serveur nous explique le fonctionnement pour le midi. Ouf. Un menu entrée-plat ou plat-dessert à 12€ ou 15€ selon le plat choisit (8 plats au choix, dont le quinoa beetroot burger, une salade Caesar, une crunchy duck salad…). La gourmande que je suis choisit donc une formule plat-dessert.

En suivant le conseil du serveur, je me lance pour un Fish and Chips, histoire d’être dans l’ambiance british à 100%. Résultat ? Le poisson est très frais et la panure pas trop grasse : pile poil comme je l’aime !

Les frites sont un peu grassouillettes mais néanmoins très bonnes. A côté des frites, j’ai droit à un peu de roquette, assaisonnée avec une bonne vinaigrette mais pas transcendente non plus, mais ça le fait. Leur sauce mayonnaise n’a pas trop le goût de mayonnaise, mais elle est délicieuse. L’aïoli a une consistance de beurre, ce qui apparemment est la vraie consistance de l’aïoli traditionnel, et c’est rudement bon avec les frites #miam. Concernant le dessert: grosse déception. J’avais pris un cheesecake (je ne fais pas les choses à moitié), et je me suis retrouvée avec un dessert très joliment présenté, mais qui était beaucoup trop pâteux et qui collait au palais ! En plus, la glace à la fraise sur le dessus n’avait aucun intérêt. Le café gourmand est composé de ce même cheesecake, d’une mousse au chocolat un peu banale et de quelques fruits rouges (pas de saison). Bref, dommage ! La prochaine fois, je prendrai une des entrées qui avaient l’air délicieuses (crème brulée au parmesan avec tomates séchées et basilic, camembert pané avec sauce mangues et roquette citronnée…).

Bref

Si vous voulez vous évader de Toulouse tout en restant à moins de 500m de l’hyper-centre, vous savez maintenant où aller ! Gros coup de coeur pourle staff british qui te parle mi-anglais mi-français, et qui est fort sympathique (bien qu’un peu débordé) ! J’adore le concept, et j’y retournerai avec plaisir pour gouter leur English breakfast, et aussi leur “tea time”. Point à noter également, ils ont de la très bonne musique groovy/jazzy, parfois un petit peu trop forte mais franchement agréable !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

BURGER’N’CO : Du Pornfood à Toulouse !

De quoi tu parles ?

Vous connaissez la tendance “pornfood” ? Non ? Vous savez, ces photos de burgers, hot-dogs, donuts, beignets et autre “junk food” en tous genres. Allez-y, vous pouvez même regarder sur Google sans risque de tomber sur des trucs bizarres. Promis. Bon, eh bien moi, j’avoue que je suis fan! Eh oui… personne n’est parfait. Et la preuve, c’est l’existence de Burger’N’Co, que j’appellerai modestement “le temple de la pornfood”. Allons donc voir ça de plus près !

C’est quoi?

Burger’N’Co, c’est une enseigne spécialisée dans la préparation et la vente de burgers bien grassouillets. Avec déjà quatre adresses, dont 2 à Montpellier et 2 à Toulouse, ce concept connaît un réel succès. Je débarque donc au 20 Rue Riquet (à côté de la place Dupuy). J’entre, je m’installe en attendant mes potes… Et je me fais virer ! Eh oui, pour pouvoir s’installer, il faut être au complet — c’est la politique de la maison. Premiers arrivés, premiers servis! Le serveur me demande mon nom et m’invite à patienter dehors (quand je dis “virer”, c’est “virer”). A peine mes 2 potes arrivés, le serveur passe alors sa tête par la porte et me lance:

“Adèle? Je vois que vous êtes au complet. Si vous êtes pressés, il y a une petite terrasse derrière le resto où je peux vous installer.”

Et là, ça rattrape le coup x 10000.

A l’intérieur du resto, on se croirait aux States (oh, yeah). Les briques rouges nous rappellent cependant qu’on est bien à Toulouse, ainsi que l’accent du staff. Des tableaux aux couleurs vives mettent de la chaleur dans cet endroit qui me plaît beaucoup. La petite terrasse derrière le resto? Un coup de coeur! On ne sait pas trop si on est dans la cour de quelqu’un ou si ça appartient au resto, mais ça fait partie du charme. Entourés de plantes vertes et à l’abri du bruit de la ville, on passe à table.

C’est bon?

Parlons peu, parlons bien: leur menu est dément ! Première chose: il est compréhensible rapidement: tous les burgers sont entre 8,90€ et 10,90€. Pour les suppléments (frites, onion rings, steak, cheddar…) il faut compter entre 1€ et 3€ selon votre appétit. Vous trouverez aussi des “Sides” (Chicken wings, nuggets, mozzarella sticks…) entre 3,50€ et 5,50€. Tous les burgers sont servis avec frites ou salade. Les frites sont vraiment pas mal, et les tubes de mayonnaise et ketchup sont à votre disposition. Le tout dans une petite corbeille, avec un papier plastique rouge et blanc. Je vous l’ai dit… à l’américaine !

Question quantité, honnêtement, un burger suffit largement à vous remplir la panse. Les extras, c’est vraiment pour se faire plaisir ou si on n’a pas mangé depuis 3 jours ! En plus, les burgers sont vraiment délicieux, et la viande saignante à souhait. Un régal !

Les noms des burgers sont géniaux : le “Personal Jesus” assez classique (steak, cheddar, cornichons, sauce cheddar), le “Antisocial” qui fait puer de la gueule (saucisse de Morteau, steak, camembert, salade, tomate, oignons, sauce poivre) ou encore le saignant “Be Quick or Be Dead” (bacon, steak, galette de pomme de terre, oignons, raclette, cornichons, sauce blanche). Un point à souligner 3 fois et à mettre en gras: le menu est personnalisable ! Si vous n’aimez pas la viande rouge, elle peut être remplacée par  du poisson pané, du poulet rôti émincé ou du poulet pané. Et pour nos amis les végétariens (oui, on vous aime quand même): la viande peut être remplacée par des galettes de pommes de terre. Bravo pour cette initiative !

Bref

J’ai découvert là un concept bien construit! Tout est cohérent: autant au niveau du staff, du lieu que des burgers qu’on y trouve. Et surtout, l’ambiance est au top ! Conclusion, c’est l’endroit parfait pour manger un bon gros burger entre potes. Je recommande !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

LA MANUFACTURE : De l’authenticité dans ta pizza !

De quoi tu parles ?

Si je vous dis “Saint Pierre” à Toulouse, vous me répondez quoi ? Pastis ! Ok, mais encore ? Mojito ! Ok, mais encore ?? Bièr… Non ! PIZZA ! Si, si, je vous assure ! En face du très toulousain “Burger à la Une”, rendez-vous Rue Valade pour découvrir la pizzeria La Manufacture. Quelques amis m’ayant soufflé cette adresse à l’oreille, allons voir ça de plus près. C’est parti !

C’est quoi ?

Cette pizzeria “bistronomique” — pour reprendre les termes des propriétaires de ce lieu — se fait toute discrète dans cette rue pourtant bien animée. A l’extérieur, les diplômes des deux pizzaïolos sont affichés sur les briques rouges. Pas de doute, on est à la bonne adresse.

Florian Guiraud et Julien Holmgren sont les heureux fondateurs de La Manufacture. Tous les deux formés sous l’aile de Giuseppe Mongelli (3 fois Champion du Monde de pizza, rien que ça !), on sent qu’il y a des passionnés par ici !

Pas étonnant donc que l’accueil soit si chaleureux… mais c’est tellement agréable que je le dis quand même ! Côté déco ? Des murs de briques toulousaines font face à des murs blancs, trop blancs à mon goût. La décoration de la salle est très simple et reste assez classique. Peut être un manque d’audace ? Un petit reproche seulement concernant les toilettes : ceux-ci sont propres mais un petit coup de neuf ne ferait pas de mal, et un placard serait le bienvenu pour ranger produits d’entretien et chiffons #FéeDuLogis. Bon, à part ça, j’ai une bonne nouvelle : Les pizzas coûtent toutes environ 12€ ! Et là c’est un sacré bon point, car avec les produits qu’on retrouve dans les pizzas, c’est une vraie bonne affaire !

C’est bon ?

Trêve de bavardages, on passe à table ! Ce que j’aime dans le menu, c’est que les pizzas “base blanche” sont séparées des pizzas “base rouge” — pratique quand on est amoureux de la crème fraîche, cette coquine. Mon coeur balance mais choisit finalement la “Caprina” : crème fraîche, Mozzarella, chèvre, basilic et miel. Résultat ? C’est d’une douceur incroyable, ça fond dans la bouche ! Franchement, ça faisait longtemps qu’une pizza ne m’avait pas fait cet effet. Chapeau ! En plus, j’apprends que le miel dans ma pizza est produit par le papa d’un des pizzaïolos. D’ailleurs, il est en vente sur un petit présentoir dans la pizzeria (le miel, pas le papa). Face à la Caprina, il y avait la “Pizza du Moment” : Crème fraîche, speck, mozzarella, ciboulette, comté et confiture. Une belle création ! Rien à dire concernant les doses et l’équilibre des goûts, délicieux ! En même temps, on a affaire à des Champions.

Et comme La Manufacture nous mène de surprise en surprise, en voilà une autre: en plus du miel, les deux jeunes hommes proposent du magret séché maison (sur place) et s’assurent de la qualité de leur pâte en la laissant maturer plusieurs jours — vous ne verrez pas ça partout.

Bref

Jusque là, ma pizzeria préférée était la Pizzeria de L’Ormeau, à Montaudran. Là, je dois dire que La Manufacture a mis la barre haute, et en plus elle est en plein centre ! En tout cas, je sais où je mangerai ma prochaine pizza entre potes ! Je recommande donc chaudement cet endroit pour des débuts de soirées sympathiques. Ah, un conseil seulement : montez le son, vous avez de la bonne musique !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Le LABO M : Une douce pause au milieu de la ville rose!

De quoi tu parles?

Vous arrive-t-il de prendre une vraie pause dans votre journée? Je ne parle pas de votre café de 11h que vous buvez en 3 secondes et demie, ni de votre sandwich à la dinde gobé en une bouchée au déjeuner. Non, je vous parle d’une vraie pause, digne de ce nom ! Pour cela, je vous invite à découvrir le salon de thé Labo M, à 2 pas de la Place de la Bourse (Esquirol). Avis aux gourmands et amateurs de thés: c’est parti!

C’est quoi?

Rendez-vous donc dans une petite rue tranquille, bien typique de Toulouse avec ses jolies briques rouges. Je retrouve une copine à l’heure du goûter.

Quand j’entre dans cet endroit, j’ai l’impression d’être dans un cocon douillet! On s’y sent tout de suite très à l’aise.

Des polaroïds sont affichés au mur: on peut y voir des gâteaux en tous genres, comme le Gâteau-Minion, le Gâteau-licorne, mais aussi des tartelettes et des gâteaux pistache framboises meringue… On se régale d’avance ! En plus, on peut commander son gâteau sur mesure, si c’est pas chouette ça. A côté de toutes ces photos, il y a une vitrine tout autant appétissante, et derrière, les fourneaux ! La propriétaire de ce lieu y travaille toute seule. D’ailleurs, elle est super gentille et attentionnée, et ça complète l’ambiance agréable de son salon de thé. En fait, c’est comme si on était chez elle! Et c’est fort sympathique! Avec sa banquette et ses airs cosy et décontract’, le LaboM est l’endroit parfait pour papoter entre copines (et entre copains aussi) pendant tout l’aprem.

C’est bon?

Le LaboM propose une large gamme de boissons: smoothies, cafés, thés et chocolats. Le temps étant tout gris, on se précipite sur les boissons chaudes! Et là, on se réchauffe. Ma pote choisit le thé “Lϕv is Zen”, à base de Rooibos (du thé rouge, oui rouge!), de la pomme, du caramel et de l’orange. Pour ma part, je penche pour l’intriguant “Winter in Lϕv”: un mélange de thé noir, d’amande, de cannelle, et de gingembre. Des touches de cacao et de réglisse viennent accompagner ce mélange déjà plein de saveurs !

La sensation que ça donne? Comme un après midi d’hiver où on s’enroulerait dans un plaid avec les pieds dans la cheminée.

Ouais, rien que ça ! Coté pâtisserie, j’ai fais une grande découverte… Le BROOKIE ! Mi-cookie, mi-brownie. C’est pas la meilleure invention du monde ça?! Moi je trouve ça génial ! Et du coup, c’est doublement bon !! Dans la vitrine, j’ai aussi repéré un cheesecake qui m’a fait de l’oeil discrètement (chutt…). Ce sera pour la prochaine fois.

Bref

Si vous avez envie de vous caler dans un endroit cosy, de vous réchauffer avec un bon thé et une bonne pâtisserie, c’est ici qu’il faut venir. Détente assurée ! Le LaboM est aussi ouvert le midi et propose des plats végétariens qui changent tous les jours ! A tester, donc. En tous cas, ça pourrait bien être mon nouveau QG…

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Merci à Boudu Toulouse pour m’avoir fait découvrir cette belle adresse. Coeur sur vous !

REGIS BURGER: Mordez de la bonne humeur!

De quoi tu parles ?

Si l’envie vous prend, en cette fin de matinée, de mordre de la bonne humeur et de papoter autour d’un burger, on se donne rendez-vous place Jeanne d’Arc, à Toulouse ! A deux portes de la boucherie Régis (qui fait aussi restaurant), vous tombez donc sur Régis Burger. Un restaurant dont le propriétaire est boucher? Ca, ça me parle ! C’est parti !

C’est quoi?

Régis Burger est un petit restaurant. A l’intérieur, pas plus de 4 ou 5 tables en bois, et 2 tables en extérieur. Donc pas la peine de venir avec votre équipe de Quidditch, ok? Quoiqu’il en soit, au Régis Burger, l’accueil est rare et rayonnant! A peine on entre, la serveuse nous lance: “Comment ça va les filles?” Et je ne parle pas du “Salut-ca-va-ouais-je-m’en-fous”. Elle attend réellement notre réponse avant de nous installer. Avant de me plonger dans le menu, j’observe ce couple (elle au service, lui en cuisine). Et ils se marrent, rigolent entre eux et avec leurs clients! Tout ce petit manège met une bonne humeur folle dans le resto! Pour en revenir au lieu, la déco est “pas mal” mais ça ne va pas très loin. Malgré le potentiel de cet endroit, il n’y a que les tables en bois sympas qui retiennent mon attention ainsi que les gros luminaires ronds et noirs. Les tables sont trop proches les unes des autres: j’ai utilisé le dos de mon voisin comme dossier #Oups ! La cuisine ouverte, c’est une autre histoire. Malheureusement, un petit manque de propreté à ce niveau là. Alors certes, c’était le rush. Certes, ils ont du carrelage noir. Tout ça n’aide pas… mais quand on fait le choix d’une cuisine ouverte, c’est aussi assumer le ménage qui va avec! #C’estDuPropre.

C’est bon?

Je commence donc à regarder le menu… Boeuf, canard, foie gras… Je réalise alors que j’ai emmené ma seule copine végétarienne dans un resto de burgers! Et m***** ! Mais OUF, il y a un burger végétarien ! Sauvée ! Celui-ci s’appelle le Cancan, avec oignons confits, salade, courgettes, fromage et sauce burger (mystère). Autrement dit: ils ne se sont pas contentés de mettre une feuille de salade, et ça c’est vraiment cool. Les autres burgers? Le “BackFlip” (boeuf, bacon, cornichons, salade, fromage, sauce béarnaise), qui fait face au “Chistoura” (boeuf, chorizo basque, tomate, salade, oignons confits, poivrons).

Mon choix se porte sur le “Superman Trick” (eh ouais…) : Boeuf, foie gras frais poêlé, tomate, salade, oignons confits, fromage, sauce burger. Tous les ingrédients sont frais et bons.

Le bout de foie gras est bien là mais pas de risque de vous étouffer avec. Le seul bémol de mon point de vue, c’est la viande. Pour une carnivore comme moi, avoir un steak de boeuf cuit comme une semelle, c’est un sacrilège. Dommage qu’ils ne demandent pas la cuisson! Mais bon, je le répète, mis à part le steak, le burger est très bon. Accompagné par des frites maison dont je ne suis pas venue à bout, vous pouvez être sûr de ne pas avoir faim en sortant !

Bref

Le point fort du Régis Burger, c’est vraiment leur accueil et l’ambiance que vous trouverez là bas. Un grand bravo à cette équipe! L’humain dans un restaurant fait vite la différence. Un petit conseil serait de revoir le format du menu, afin de mettre en valeur les noms funs des burgers! Malgré la cuisson du boeuf, j’y retournerai avec plaisir #SeeYouSoon.

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Merci à BouduToulouse et sa BouduBox.

LE CHAT GRIS: A découvrir de toute urgence à Toulouse !

 

De quoi tu parles?

Faire ses courses et manger au même endroit, c’est pas possible? Si ! Rendez-vous aujourd’hui dans le quartier de Saint-Cyprien à Toulouse! A quelques pas du fameux Pont Saint Pierre, se trouve cette petite épicerie où il est possible de manger pour le déjeuner. L’accueil du Chat Gris est chaleureux et enthousiaste, grâce à Jack et Nicole, les heureux propriétaires. Ayant encore quelques cartes de la Boudu Box en main, voyons voir ça de plus près!

C’est quoi?

Cette épicerie, c’est un lieu qu’on aimerait garder rien que pour soi (Sauf que moi, j’aime bien partager mes découvertes avec vous quand même!). A peine de quoi poser 3 popotins à l’intérieur et 2 tables hautes en extérieur, il ne faut pas manger à l’heure espagnole si on veut s’asseoir ici.

De dehors, on aperçoit une vitrine alléchante remplie de charcuterie et de fromages en tous genres.

Le plaisir des yeux continue à l’intérieur de la boutique avec des produits locaux et originaux, comme ces bocaux de mini-charlottes-aux-fraises-individuelles #TropMignon #CoeurCoeur. Le menu sur ardoise propose des produits dont je n’avais jamais entendu le nom — je demande donc conseil. Jack m’explique les caractéristiques de chaque produit, ainsi que sa provenance:

“Ce chorizo vient de tel producteur, il est dans tel coin de la France…”

Trop sympa!!! Sandwiches choisis, on s’installe sur une table dehors malgré un peu de vent. J’ai droit à un verre de vin grâce à Boudu Toulouse, alors une fois de plus je fais confiance à Jack (on s’y habitue). Et je ne suis pas déçue par le vin bio et local qu’il me propose! Mille excuses, je ne me souviens plus du nom — il faudra y retourner… La tache d’encre noire sur ce joli tableau en couleurs, c’est les assiettes sur lesquelles sont servis nos sandwiches. Des assiettes en plastique trop légères, qui se sont envolées au premier coup de vent ! Alors certes, manger avec son verre de pinard dans l’assiette a réglé le problème, mais ce n’était pas très pratique.

C’est bon?

La carte du Chat Gris propose des recettes qui nous font voyager, mais avec des produits locaux ! La Corse, Bayonne, l’Arménie.. Mon choix se porte sur ce pays que je ne connais pas. Un sandwich arménien? Eh bien oui: du basterma (viande de boeuf séchée), de l’ail et du paprika. J’en prends plein les papilles ! Les saveurs sont magnifiques ! Celui qui m’accompagne, c’est le fondateur de Shhaker. L’amateur de sensations fortes et d’insolite choisit pourtant le délicat Poulet-scarmoza (de la mozzarella fumée) #Gossip! Très bon choix de sa part: ce sandwich italien est à tomber par terre! Et les desserts? Pas la folie mais ce qu’ils proposent est en cohérence avec leur concept. Moelleux au chocolat pour les gourmands ou yaourts Bio pour les… “biovores” ? Pas la peine de vous préciser quel a été mon choix, vous commencez à me connaître, n’est-ce pas?

Bref

Je suis totalement fan du concept “épicerie-restaurant” ! Le point fort du Chat Gris, c’est bien sûr leur accueil, mais aussi leurs conseils et les produits que l’on peut découvrir. Pitié, Jack et Nicole, changez vite votre packaging ! En attendant, je vous conseille à vous — amoureux de la bonne bouffe — d’y aller de toute urgence et de vous installer à l’intérieur. En plus, cette épicerie est idéale pour faire des petits cadeaux (même à moi si vous voulez).

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Ô BALI: Destination l’Indonésie… en plein centre ville!

De quoi tu parles ?

Samedi dernier, mon père me dit “Bon, c’est toi qui connais les restos à Toulouse, tu choisis!”. Ok, comment me mettre la pression ! Mais pas de panique, toujours une idée derrière la tête: je me dis que c’est l’occasion de tester Ô Pho, restaurant vietnamien. Bon, la vous vous dîtes… “C’est bizarre c’est pas le même nom dans le titre”. Captain Obvious ! Ô Pho est fermé le samedi midi (Tout ça pour ça) #FAIL. On avait quand même envie de manger asiatique alors direction la rue Denfert Rochereau où les restos y grouillent à foison. Mon père étant déjà allé dans le coin de paradis qu’est Bali, il souhaite me faire découvrir cette cuisine: c’est parti !

C’est comment?

Concrètement, vous pouvez vraiment pas louper le restaurant, où alors faut prendre rendez vous très vite chez votre ophtalmo! Dans cette petite rue aux allures grisâtres, vous trouverez cette grande terrasse orange et verte, et surtout plusieurs parasols en mode plage et cocotiers (vous voyez, ceux avec les petites franges!). Il pleut, mais la déco de Ô Bali nous réchauffe déjà. A l’intérieur, vous pouvez voir un plafond peu commun! C’est une sorte de patchwork, à base de tissus ultra colorés et aux motifs tous différents. Ca peut faire peur dit comme ça, je vous l’accorde, mais tout compte fait c’est très joli ! Le reste de la déco: des marionnettes en bois et des objets balinais traditionnels. Bref: une déco un peu chargée, mais typique! Bien évidemment, on n’échappe pas à la petite nappe orange en papier #cheap. Au service, un mec et une nana originaires de Bali, avec un sourire sincère et qui fait chaud au coeur. De bon conseil et attentionnés: même pas besoin de demander un doggy bag, ils le font pour nous! Être proactif dans un restaurant, y’a pas mieux pour les clients! Merci à eux!

C’est bon?

Alors, qu’est-ce qu’on a au menu? Eh bien beaucoup de choses, comme dans la plupart des restaurants asiatiques… 5 menus différents et des plats dont on n’a aucune idée de ce qu’ils veulent dire ! Heureusement, j’ai les conseils avisés de la serveuse, ainsi que de mon pôpa (et oui, quand même).

Je me jette donc sur la soupe Soto Ayam: du poulet, piment, curcuma, citron vert et… surprise, des nouilles aussi!

Je comprends alors que je ne vais pas mourir de faim: ce n’est que l’entrée. Mais bon, cette soupe, c’est un délice! Arrivent ensuite nos Mi Goreng et Nasi Goreng végétarien. Donc pour faire ma belle je vous explique: “Mi” = nouilles, “Nasi” = riz et “Goreng” = sautés. C’est tout de suite plus clair n’est-ce pas ! Pour ma part j’ai pris les nouilles (je sais, je fais pas les choses à moitié: nouilles en entrée, nouilles en plat. Il est où le problème?). En gros, ces nouilles sautées sont mélangées à de la sauce soja et à du sambai oelek m’a-t-on dit (préparation à base de piment). Eh bien c’est rudement bon! Par dessus le marché, la présentation des plats est superbe. Le plat végétarien était accompagné de brochettes de tofu, et le mien était accompagné de brochettes de crevettes. Soit dit en passant, les crevettes étaient trop cuites. Dommage, mais à côté de mon assiette, je vous assure que ce n’était qu’un détail.

Bref

C’est une chouette découverte de la cuisine indonésienne ! En ce qui concerne l’emplacement, c’est à deux pas de Jean Jaurès, et même si cette rue donne pas envie de prime abord, elle mériterait pourtant un peu plus d’attention car on y trouve de bons restos. En tous cas, si vous avez envie de vous BLINDER l’estomac avec de la cuisine de bonne qualité, c’est ici! Seul bémol, c’est un peu cher pour un budget étudiant: il faut compter 15€ le plat.

A bon entendeur, salut.

Adèle D. 

“Les Coudes sur la Table”: LE déjeuner parfait à Toulouse !

De quoi tu parles?

Il y a des jours comme ça, où l’on se dit que ça valait la peine de se lever ! C’était le cas pour moi vendredi dernier, quand une copine m’envoie un texto: “Rdv rue des Lois, au restaurant les Coudes sur la Table, 12h30.” Ok! A deux pas du métro Compans Caffarelli, de la Business School et de la fac de l’Arsenal, ce restaurant n’est ouvert que le midi ! Quand on arrive, il y a déjà la queue, mais heureusement, ma pote a réservé une table! C’est parti!

C’est quoi ?

On se retrouve donc devant ce mignon resto à la petite terrasse. A l’intérieur, c’est en mode cosy! Des fauteuils moelleux, des chaises en bois et des coussins aux couleurs grises, roses et rouge pastel… On s’y voit rester tout l’après midi! A droite quand on entre, des photos Polaroid sont suspendues par une petite ficelle, où on peut voir les cartes de visite de quelques restos et autres lieux toulousains #local. Sur la gauche, une vitrine remplie par les desserts du jour et jus de fruits frais, ainsi que la cuisine ouverte. Celle ci n’a d’ailleurs pas beaucoup d’équipements: 2 plaques électriques et basta! La Chef est souriante et dynamique, et heureusement, car leur coup de feu est assez impressionnant ! Un jeune homme l’accompagne, lui, au service. Un peu dans la lune, mais avenant, sympa et authentique. “Un duo d’enfer” —comme on aurait dit dans les 90’s.

C’est bon?

A la vue du menu, mon coeur s’emballe !!! Tout a l’air bon !!! Ok, là on va me dire “Tu crois pas que t’exagères?”, eh bien non:

  • Rigatoni tomate / rostello / mozza fumée / origan
  • Tortelloni beurre et sauge
  • Gaspacho tomate / melon / poivron / basilic
  • Sandwich coppa di parma / betterave / chutney oignons rouges / figues
  • Sandwich tartare de crevettes / avocat / crudité
  • Buns au beurre de cacahuètes / coleslaw / poulet / comté / moutarde à l’ancienne / salade
  • Salade jeunes pousses / nouilles soba / légumes croquants / crevettes / herbes thaï

Alors ? On fait moins les malins, hein ! Bon, toujours concernant le menu, celui ci change toutes les semaines. Donc malheureusement pour vous, vous ne gouterez pas au sublime sandwich betterave coppa tout ci tout ça… La coppa est forte en goût mais de super qualité. Le pain? Frais et croustillant, celui-ci vient d’une boulangerie environnante. En fait, tous les produits viennent de producteurs locaux, et ça se sent ! A coté de ça, je décide de prendre un jus de fruits maison : orange, carotte, citron vert. Un délice! Le jus de carotte pas trop fort, ils ont trouvé un bon équilibre. Petit bémol concernant la paille. Effectivement c’est très joli (voir photo), mais après avoir bu 3 gorgées, on sent le carton qui commence à ramollir… Pas des plus agréables! A peine après avoir fini mon sandwich, ma pote me décrit les cookies maison, et je n’en perds pas une miette… Finalement il n’y a plus de cookies nature, mais le serveur nous propose de gouter les autres. Conclusion: je le remercie du conseil! Avoine-cranberry-noisettes et cacao-chocolat blanc. Ou comment finir sur une jolie note !

Bref

Un resto qui tient la route autant par son équipe efficace que par son menu original et rapide d’exécution. Une atmosphère sympa et une identité visuelle réussie. Avec une typo tendance, le resto “Les Coudes sur la Table” prouve qu’il en a dans le ventre. Totalement sous le charme, je vous recommande donc chaudement ce restaurant ! Mais attention tout de même, n’oubliez pas de réserver !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.