PERLETTE: Le salon de thé et pâtisserie à découvrir rapidement à Toulouse!

De quoi tu parles ?

Rendez-vous à Toulouse aujourd’hui, sur la vieille mais active Place de la Bourse ! A deux pas de la Place d’Esquirol, dans le vieux centre de la ville rose, je tombe sur un salon de thé dont on m’avait vanté le nom. Une grande terrasse est devant la vitrine de Perlette, mais en plein hiver, malgré les douces températures, je me faufile à l’intérieur… C’est parti !

C’est comment ?

On entre dans un univers tout doux, où la décoration est dans les tons de blanc cassé et de rose framboise, qui tire presque sur le violet. Ca a un côté vraiment raffiné, très féminin et un peu salon de thé à l’anglaise. En face de l’entrée, il y a un comptoir ainsi qu’une vitrine réfrigérée qui est remplie de petites pâtisseries, plus attrayantes les unes que les autres. D’ailleurs, il est possible de les prendre à emporter… à noter si vous devez amener le dessert chez tante Jeannette ! A droite, on peut choisir entre des chaises blanches et des gros fauteuils violets qui ont l’air douillets. Et ce n’est pas qu’une impression ! J’aurai pu rester dans ce fauteuil bien longtemps. Le fait d’avoir mis des chaises assez « banales » à côté est astucieux, car cela évite l’aspect trop surchargé, et les fauteuils sont ainsi mis en valeur. Good job ! Une fois installés, on nous propose de choisir nos pâtisseries directement depuis la vitrine. Sympa comme concept ! Au moins, on est sûr de ce qu’on va avoir dans l’assiette.

C’est bon ?

En regardant la vitrine je vois plusieurs choses : des tartelettes au chocolat, des choux, des Paris-Brest miniatures… Bref : j’en ai l’eau à la bouche. Je choisis la magnifique tartelette framboises-pistaches. On dirait que ça déborde de framboises, qu’on va même se faire engloutir par tant de framboises ! Avec un aspect presque dodu, je suis sure d’être comblée — et surtout rassasiée. En la dégustant, je découvre finalement la crème à la pistache juste sous les framboises. C’est ça qui donnait l’aspect dodu ! Et c’est la meilleure crème pistache que j’ai jamais mangée. Oui, oui, carrément !

Ca fond dans la bouche, on sent bien le gout de la pistache et ce n’est pas trop sucré. Franchement, c’est l’extase.

En face de moi, un ami a opté pour la tartelette poires-chocolat, et lui non plus n’en a pas laissé une miette. Bravo au pâtissier qui se cache derrière ces parfaites gourmandises ! En revanche, petit bémol côté boisson : après avoir demandé une citronnade maison, et après qu’on m’ait informée qu’il n’y en avait plus, j’opte pour un jus d’orange. Autrement dit, rien de plus ordinaire. Eh bien quel dommage de goûter un jus d’orange pas maison du tout, avec le léger goût amer des jus d’oranges à base de jus concentrés… Échec !

Bref

Ce salon de thé est parfait pour les amateurs de pâtisserie. Attention de ne pas arriver trop tard pour avoir encore un peu de choix, Perlette est victime de son succès! Bien que la propriétaire soit très agréable, le service reste à désirer. Un jeune homme nous servait, mais il devait être au début de son apprentissage. On l’encourage, il faut un début à tout.. Mais un petit coup de pouce ne lui ferait pas de mal !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Mon Canard : Bienvenue dans le Sud-Ouest !

monCanard

De quoi tu parles?

Si vous habitez dans le Sud-Ouest, que ce soit au fin fond du Gers ou en plein centre de Toulouse, vous devez certainement connaître les joies du canard ! Non, Mesdames, pas ce canard là… Le vrai, celui qui se secoue le bas des reins et fait coin coin (vous noterez mes références balaises). Bref, à 2 pas du métro Compans Caffarelli à Toulouse, vous ne pourrez pas louper la terrasse de Mon Canard, avec ses traditionnels carreaux rouges et blancs… C’est parti !

C’est comment ?

Bon, hormis les nappes à carreaux à l’extérieur qui permettent de repérer les lieux de l’autre côté de la Garonne, l’intérieur a pourtant un autre style ! La salle est toute en longueur, et super bien décorée et entretenue. Les murs sont recouverts d’un papier peint en mode old school, avec des grosses fleurs dans les tons gris clair, bleu et blanc. Le mur au fond de la salle est, quand à lui, recouvert d’un papier peint “imitation bibliothèque”. Et bien ne prenez pas peur, ça rend en fait super bien, aussi surprenant que ce soit ! Toujours vers le fond de la salle, il y a un comptoir — inutilisé (le midi en tous cas), ainsi que quelques bonnes bouteilles de pinard qui ont trouvé leur place. Bon, on s’installe donc. Pas de nappes sur les tables, mais les menus/sets de table en papier les remplacent. Je ne suis pas très fan de cette forme de menu, ça a vraiment un côté cheap. Bon, en même temps, c’est sûrement plus rentable pour le restaurateur ! Donc on ne lui en veut pas, il faut savoir parfois se concentrer sur l’essentiel.

C’est bon?

Alors, qu’est-ce qu’on a au menu ? Comme vous vous en doutez : du canard ! Whaaa ! Bravooo ! Quelle esprit de déduction ! Je suis époustouflée. Allez, sans blague, il y a vraiment du canard (oui, oui, on a compris), mais pas uniquement ! La preuve: après avoir commandé une salade de gésiers de canard, je me suis retrouvée avec un camembert entier pané, avec un peu de confiture aux figues. L’erreur est humaine, mais heureusement que j’aime le fromage. Pour mes potes en face de moi, cela n’a pas du être un moment facile, tellement l’odeur était violente. Voilà, le camembert était bon, mais quand même un peu trop fort à mon goût, malgré la touche sucrée de la confiture. En tous cas, ne prenez surtout pas cette entrée si vous avez un rdv ensuite: mon manteau a pris l’odeur pendant 3 jours. Youpi.

Côté plat, vous avez le choix entre magret de canard, confit de canard, burger au canard, mais aussi de la viande rouge, ou du poisson (du rouget en plat du jour lors de notre visite).

La grande carnivore que je suis a choisit un morceau de bavette saignante, et elle était parfaitement tendre. En accompagnement, des frites, des frites et des FRITES !! Et elles sont super bonnes et vous pouvez être sûrs que vous en aurez assez… Pour 3 personnes, ils nous ont littéralement amené 2 plats de frites. Et du pain. Autant vous dire que je suis repartie en rampant (et en sentant le camembert) #Glamour.

Bref

Mon Canard est une bonne adresse à Toulouse, malgré un petit manque d’organisation au niveau du service (1 seule personne pour gérer toutes les tables). Accompagné d’un peu de vin, le canard a toujours meilleur goût ! Je conseille donc ce resto plutôt pour des soirées entre copains. Et sachez que Mon Canard existe aussi à Saint Pierre et dans le quartier des Carmes !

A bon entendeur, salut.

Adèle D. 

BABYLON, my love !

De quoi tu parles ?

Il y a quelques jours, je me suis retrouvée face à la question suivante: “Bon, et on mange où du coup?” Alors… Où manger un midi à Toulouse – pas trop loin des quartiers Marengo et Jean Jaurès – pas trop cher – en famille – dans un endroit qui ne serve pas que des burgers ? Pas facile, hein? Eh bien rendez-vous rue Riquet (à côté du marché Saint Aubin), dans un lieu qui fait petit-dèj, déjeuner, goûter et dîner, rien que ça! Il s’agit du restaurant Babylon, “so british”. Come on guys!

C’est comment ?

Quand on arrive, il faut lever le nez pour voir l’enseigne de Babylon, et son logo aux airs baroques — plutôt cool (je vous laisser regarder ici). “That’s where it all begins” (“c’est ici que tout commence”) sont les quelques mots écrits sur la porte. Cette porte opaque ne nous laisse rien apercevoir de l’intérieur… Le suspense est à son comble ! On entre.

Première impression: “WOW”. La salle est très grande, et superbement décorée et aménagée. A gauche, un mur de briques blanches, et quelques petits cadres noirs sympas. Au centre, un grand bar en forme de U, fabriqué en bois, avec le comptoir en zinc: j’adore.

Une sorte de colonne en briques rouges est au milieu de ce bar, et tout ça s’intègre parfaitement au milieu du resto. Enfin, à droite, la première chose qu’on voit c’est un piano (oui, oui, ce n’est pas une blague). On imagine bien l’ambiance qu’il peut y avoir le soir, et ça donne envie. A part ça, les dossiers des banquettes sont réalisées en bois, et sont taillées de façon super originale — il y en a une qui ressemble à un trône #Qu’onLuiCoupeLaTete! Une étagère remplie de confitures artisanales attire aussi mon attention, ainsi que les abats jours en forme de petits paniers. Bref: l’intérieur est vraiment trop cool. En plus de ça, l’accueil est formidable. Le serveur vient tout de suite nous voir et il nous sert la main pour nous saluer ! Avec son accent anglais et son sourire timide, c’est la cerise sur le gâteau… Ou devrai-je dire, the cherry on the cake!

C’est bon ?

Quand on ouvre le menu, on se rend compte qu’il est assez conséquent, mais le serveur nous explique le fonctionnement pour le midi. Ouf. Un menu entrée-plat ou plat-dessert à 12€ ou 15€ selon le plat choisit (8 plats au choix, dont le quinoa beetroot burger, une salade Caesar, une crunchy duck salad…). La gourmande que je suis choisit donc une formule plat-dessert.

En suivant le conseil du serveur, je me lance pour un Fish and Chips, histoire d’être dans l’ambiance british à 100%. Résultat ? Le poisson est très frais et la panure pas trop grasse : pile poil comme je l’aime !

Les frites sont un peu grassouillettes mais néanmoins très bonnes. A côté des frites, j’ai droit à un peu de roquette, assaisonnée avec une bonne vinaigrette mais pas transcendente non plus, mais ça le fait. Leur sauce mayonnaise n’a pas trop le goût de mayonnaise, mais elle est délicieuse. L’aïoli a une consistance de beurre, ce qui apparemment est la vraie consistance de l’aïoli traditionnel, et c’est rudement bon avec les frites #miam. Concernant le dessert: grosse déception. J’avais pris un cheesecake (je ne fais pas les choses à moitié), et je me suis retrouvée avec un dessert très joliment présenté, mais qui était beaucoup trop pâteux et qui collait au palais ! En plus, la glace à la fraise sur le dessus n’avait aucun intérêt. Le café gourmand est composé de ce même cheesecake, d’une mousse au chocolat un peu banale et de quelques fruits rouges (pas de saison). Bref, dommage ! La prochaine fois, je prendrai une des entrées qui avaient l’air délicieuses (crème brulée au parmesan avec tomates séchées et basilic, camembert pané avec sauce mangues et roquette citronnée…).

Bref

Si vous voulez vous évader de Toulouse tout en restant à moins de 500m de l’hyper-centre, vous savez maintenant où aller ! Gros coup de coeur pourle staff british qui te parle mi-anglais mi-français, et qui est fort sympathique (bien qu’un peu débordé) ! J’adore le concept, et j’y retournerai avec plaisir pour gouter leur English breakfast, et aussi leur “tea time”. Point à noter également, ils ont de la très bonne musique groovy/jazzy, parfois un petit peu trop forte mais franchement agréable !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

ORIO: La meilleure adresse de pintxos à Barcelone !

De quoi tu parles?

Vous avez froid? Envie de vous réchauffer sans pour autant moisir au fond de votre canapé? Alors je vous conseille vivement d’annuler cette foutue soirée karaoké ce weekend, et de vous prendre un billet de train direction Barcelone — de toute façon, vous n’avez jamais aimé les karaokés. Alors certes, il ne fera pas beaucoup plus chaud qu’ici, mais vous profiterez au mieux de la convivialité générale et de la bonne humeur ambiante. Rendez-vous dans la rue passante carrer Ferran, pour découvrir Orio… C’est parti !

C’est comment?

Orio, c’est le genre de restaurant que l’on n’oublie pas. Pourquoi? Car la première chose qu’on voit à l’intérieur, c’est une énorme barque avec une dizaine de pagaies, le tout bien fixé au plafond #ToutEstNormal. Sur la gauche, il y a un long, très long, très très long comptoir en zinc, avec des présentoirs en verre où sont posés tous les pintxos (la spécialité de la maison).

A droite, des énormes tables en bois brut font de cet endroit un lieu très chaleureux. En plus de tout ça, ce qui attire mon regard, c’est un petit atelier dans un un coin du restaurant : “Oyster corner”.

Autrement dit, une sorte de bar à huîtres ! Celles-ci sont préparées “en live”, ce qui est à la fois sympa et chiant, car ça met de l’animation, mais la machine à glace pilée est vraiment bruyante. Un mec en tablier s’occupe de les ouvrir une par une, et on voit qu’il assure (aucun doigt coupé pendant la soirée). On nous installe sur des tabourets hauts le long du comptoir — à notre demande, pour être au plus près de ce qu’il y a à manger (miam). Bon, alors comment ça marche? On nous donne une assiette et ensuite, on fait notre vie, c’est en mode self-service ! Pour payer, c’est simple: un bâtonnet est planté dans chaque pintxo. A la fin du repas, le staff compte le nombre de bâtonnets, et vous donne ainsi la note (c’est environ 2€ le bâtonnet). A part ça, le resto est ouvert de midi à minuit, vous pouvez donc y prendre le petit déjeuner si vous êtes un lève tard (ou espagnol), y manger pour le repas de midi ou le diner… Bref, à toute heure de la journée !

C’est bon?

Bon, les pintxos, c’est quoi? Originaires du pays basque espagnol, c’est traditionnellement une petite tranche de pain (ou toast), sur laquelle on pose une ration de nourriture.

Ce qui est génial avec les pintxos, c’est que c’est déclinable à l’infini !

Chez Orio, j’ai donc pris des pintxos vraiment variés: un traditionnel pintxo saumon fumé / oignons crus / câpre, un pintxo mâche / anchois mariné / tomate séchée / ciboulette, mais aussi un pintxo sous forme de mini-croissant, fourré au jambon de parme digne de chez Garcia à Toulouse. J’ai aussi craqué pour un pintxo à la seiche grillée, avec poivrons rouges et vert, et un brin de ciboulette… Un délice! Il y avait aussi des sortes de “pintxos-croquetas”, des “pintxos-tartelettes”, des “pintxos-tortillas”, mais aussi des pintxos sucrés ! Bref, c’était abondant, varié et de qualité. Ils se décrivent d’ailleurs eux-mêmes comme “gastronomiques”, et je suis plutôt d’accord avec eux. En plus, la présentation de ces petites bouchées est délicate et soignée… on apprécie ! Côté boissons, ils ont de la très bonne bière et du bon vin (espagnol, tout de même!).

Bref

C’était donc un vrai régal, et au final, 11€ par personne (boissons incluses). C’est pas le restaurant le moins cher de Barcelone, mais le rapport qualité prix est top. Il y a une bonne ambiance grâce au staff dynamique et souriant. Malheureusement, coté salle, la moyenne d’âge est un peu agée, mais ça ne devrait pas empêcher les gourmands de venir découvrir cet endroit! Alors on met son bonnet et on court s’y installer pour midi… Euh… 15h plutôt, à l’heure espagnole !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

SATAN’S COFFEE CORNER : Diaboliquement délicieux !

De quoi tu parles ?

Je vous donne rendez-vous dans le coeur de Barcelone aujourd’hui ! Au détour d’une petite ruelle, alors que je me promène le nez en l’air, je tombe sur l’intriguant café Satan’s Coffee Corner. Honnêtement, il vaut mieux le connaître pour le trouver, car la devanture n’attire pas spécialement le regard. Avec un nom pareil, qu’est-ce qui se cache derrière? Evidemment, j’ai envie de savoir!

C’est quoi?

Satan’s Coffee Corner, c’est un restaurant où l’on peut prendre son petit-déjeuner (comme moi), mais aussi manger le midi ou simplement boire un café dans l’aprem. A l’intérieur, on y trouve une ambiance “chill out” comme diraient nos amis les américains (sinon, ça veut dire “relaxante”).

Il y a une immense baie vitrée qui amène beaucoup de lumière à ce lieu, et c’est super agréable. Dans un coin, il y a une petite étagère métallique noire, remplie de bouquins, entre photographie, art, et photographies d’art.

Une grande table en bois est plantée au milieu de la pièce. Les gens s’assoient les uns à coté des autres, comme si on était chez des potes! Sur cette table, il y a des petites plantes vertes toutes mignonnes, des carafes d’eau et des verres “cantine” à disposition. Côté cuisine, on pourrait parler de cuisine ouverte, mais c’est bien plus que ça. Une partie de la cuisine est carrément au milieu de la pièce! Et à l’heure du déjeuner, le cuistot passe à l’action. Les serveurs et serveuses sont complètement décontractés et un poil déjantés comme vous pouvez le voir sur leur page Facebook, mais ils sont surtout super souriants #Çafaitplaisir.

C’est bon?

Surtout réputé pour son excellent café, Satan’s Coffee Corner propose aussi des cappuccinos parfaitement maîtrisés, des cafés frappés et autres boissons chaudes. Le must ? C’est le barista qui gère le “Latte Art”: des dessins sur le café, réalisés grâce à de la mousse de lait. Hop, une rosetta dans mon café, hop, un petit coeur par ci ou un cygne par là. C’est mignooooon ! Sinon, côté bouffe, il y a des sandwiches, de la charcuterie et des plats du jour. Personnellement, j’étais au petit déj, je me suis donc tournée vers un fromage blanc-muesli-abricots. Servi dans un grand verre comme vous pouvez le voir sur la photo, c’est très joli mais pas franchement pratique! Mais bon, je les pardonne car c’était des produits de qualité! Le muesli super croquant, le fromage blanc très miam miam et surtout, surtout… Les abricots confits qui ont fondu dans ma bouche, tout en m’apportant la dose de sucre dont j’avais besoin pour attaquer la journée. Un régal !

Bref

Si vous cherchez un endroit où le staff a la patate, et où vous êtes surs de ne pas vous prendre la tête, vous pouvez y aller les yeux fermés ! Si vous êtes aussi à la recherche d’un catalan romantico-artistico-intello-sexy, c’est ici qu’il faut venir mesdemoiselles ! Info à noter cependant, ce resto est fermé le soir, fini les folies après 18h ! Allez, ¡Adios!

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

BURGER’N’CO : Du Pornfood à Toulouse !

De quoi tu parles ?

Vous connaissez la tendance “pornfood” ? Non ? Vous savez, ces photos de burgers, hot-dogs, donuts, beignets et autre “junk food” en tous genres. Allez-y, vous pouvez même regarder sur Google sans risque de tomber sur des trucs bizarres. Promis. Bon, eh bien moi, j’avoue que je suis fan! Eh oui… personne n’est parfait. Et la preuve, c’est l’existence de Burger’N’Co, que j’appellerai modestement “le temple de la pornfood”. Allons donc voir ça de plus près !

C’est quoi?

Burger’N’Co, c’est une enseigne spécialisée dans la préparation et la vente de burgers bien grassouillets. Avec déjà quatre adresses, dont 2 à Montpellier et 2 à Toulouse, ce concept connaît un réel succès. Je débarque donc au 20 Rue Riquet (à côté de la place Dupuy). J’entre, je m’installe en attendant mes potes… Et je me fais virer ! Eh oui, pour pouvoir s’installer, il faut être au complet — c’est la politique de la maison. Premiers arrivés, premiers servis! Le serveur me demande mon nom et m’invite à patienter dehors (quand je dis “virer”, c’est “virer”). A peine mes 2 potes arrivés, le serveur passe alors sa tête par la porte et me lance:

“Adèle? Je vois que vous êtes au complet. Si vous êtes pressés, il y a une petite terrasse derrière le resto où je peux vous installer.”

Et là, ça rattrape le coup x 10000.

A l’intérieur du resto, on se croirait aux States (oh, yeah). Les briques rouges nous rappellent cependant qu’on est bien à Toulouse, ainsi que l’accent du staff. Des tableaux aux couleurs vives mettent de la chaleur dans cet endroit qui me plaît beaucoup. La petite terrasse derrière le resto? Un coup de coeur! On ne sait pas trop si on est dans la cour de quelqu’un ou si ça appartient au resto, mais ça fait partie du charme. Entourés de plantes vertes et à l’abri du bruit de la ville, on passe à table.

C’est bon?

Parlons peu, parlons bien: leur menu est dément ! Première chose: il est compréhensible rapidement: tous les burgers sont entre 8,90€ et 10,90€. Pour les suppléments (frites, onion rings, steak, cheddar…) il faut compter entre 1€ et 3€ selon votre appétit. Vous trouverez aussi des “Sides” (Chicken wings, nuggets, mozzarella sticks…) entre 3,50€ et 5,50€. Tous les burgers sont servis avec frites ou salade. Les frites sont vraiment pas mal, et les tubes de mayonnaise et ketchup sont à votre disposition. Le tout dans une petite corbeille, avec un papier plastique rouge et blanc. Je vous l’ai dit… à l’américaine !

Question quantité, honnêtement, un burger suffit largement à vous remplir la panse. Les extras, c’est vraiment pour se faire plaisir ou si on n’a pas mangé depuis 3 jours ! En plus, les burgers sont vraiment délicieux, et la viande saignante à souhait. Un régal !

Les noms des burgers sont géniaux : le “Personal Jesus” assez classique (steak, cheddar, cornichons, sauce cheddar), le “Antisocial” qui fait puer de la gueule (saucisse de Morteau, steak, camembert, salade, tomate, oignons, sauce poivre) ou encore le saignant “Be Quick or Be Dead” (bacon, steak, galette de pomme de terre, oignons, raclette, cornichons, sauce blanche). Un point à souligner 3 fois et à mettre en gras: le menu est personnalisable ! Si vous n’aimez pas la viande rouge, elle peut être remplacée par  du poisson pané, du poulet rôti émincé ou du poulet pané. Et pour nos amis les végétariens (oui, on vous aime quand même): la viande peut être remplacée par des galettes de pommes de terre. Bravo pour cette initiative !

Bref

J’ai découvert là un concept bien construit! Tout est cohérent: autant au niveau du staff, du lieu que des burgers qu’on y trouve. Et surtout, l’ambiance est au top ! Conclusion, c’est l’endroit parfait pour manger un bon gros burger entre potes. Je recommande !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

“Les Coudes sur la Table”: LE déjeuner parfait à Toulouse !

De quoi tu parles?

Il y a des jours comme ça, où l’on se dit que ça valait la peine de se lever ! C’était le cas pour moi vendredi dernier, quand une copine m’envoie un texto: “Rdv rue des Lois, au restaurant les Coudes sur la Table, 12h30.” Ok! A deux pas du métro Compans Caffarelli, de la Business School et de la fac de l’Arsenal, ce restaurant n’est ouvert que le midi ! Quand on arrive, il y a déjà la queue, mais heureusement, ma pote a réservé une table! C’est parti!

C’est quoi ?

On se retrouve donc devant ce mignon resto à la petite terrasse. A l’intérieur, c’est en mode cosy! Des fauteuils moelleux, des chaises en bois et des coussins aux couleurs grises, roses et rouge pastel… On s’y voit rester tout l’après midi! A droite quand on entre, des photos Polaroid sont suspendues par une petite ficelle, où on peut voir les cartes de visite de quelques restos et autres lieux toulousains #local. Sur la gauche, une vitrine remplie par les desserts du jour et jus de fruits frais, ainsi que la cuisine ouverte. Celle ci n’a d’ailleurs pas beaucoup d’équipements: 2 plaques électriques et basta! La Chef est souriante et dynamique, et heureusement, car leur coup de feu est assez impressionnant ! Un jeune homme l’accompagne, lui, au service. Un peu dans la lune, mais avenant, sympa et authentique. “Un duo d’enfer” —comme on aurait dit dans les 90’s.

C’est bon?

A la vue du menu, mon coeur s’emballe !!! Tout a l’air bon !!! Ok, là on va me dire “Tu crois pas que t’exagères?”, eh bien non:

  • Rigatoni tomate / rostello / mozza fumée / origan
  • Tortelloni beurre et sauge
  • Gaspacho tomate / melon / poivron / basilic
  • Sandwich coppa di parma / betterave / chutney oignons rouges / figues
  • Sandwich tartare de crevettes / avocat / crudité
  • Buns au beurre de cacahuètes / coleslaw / poulet / comté / moutarde à l’ancienne / salade
  • Salade jeunes pousses / nouilles soba / légumes croquants / crevettes / herbes thaï

Alors ? On fait moins les malins, hein ! Bon, toujours concernant le menu, celui ci change toutes les semaines. Donc malheureusement pour vous, vous ne gouterez pas au sublime sandwich betterave coppa tout ci tout ça… La coppa est forte en goût mais de super qualité. Le pain? Frais et croustillant, celui-ci vient d’une boulangerie environnante. En fait, tous les produits viennent de producteurs locaux, et ça se sent ! A coté de ça, je décide de prendre un jus de fruits maison : orange, carotte, citron vert. Un délice! Le jus de carotte pas trop fort, ils ont trouvé un bon équilibre. Petit bémol concernant la paille. Effectivement c’est très joli (voir photo), mais après avoir bu 3 gorgées, on sent le carton qui commence à ramollir… Pas des plus agréables! A peine après avoir fini mon sandwich, ma pote me décrit les cookies maison, et je n’en perds pas une miette… Finalement il n’y a plus de cookies nature, mais le serveur nous propose de gouter les autres. Conclusion: je le remercie du conseil! Avoine-cranberry-noisettes et cacao-chocolat blanc. Ou comment finir sur une jolie note !

Bref

Un resto qui tient la route autant par son équipe efficace que par son menu original et rapide d’exécution. Une atmosphère sympa et une identité visuelle réussie. Avec une typo tendance, le resto “Les Coudes sur la Table” prouve qu’il en a dans le ventre. Totalement sous le charme, je vous recommande donc chaudement ce restaurant ! Mais attention tout de même, n’oubliez pas de réserver !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

DRAMA BURGER: Rendez-vous à Vilnius !

http://www.drama-burger.lt/

De quoi tu parles?

Tu vas où ? A Vilnius ? C’est où ça ? Bienvenue en Lituanie, pays balte qui mériterait d’être connu ! Une petite escapade de quelques jours m’a permis de découvrir ce pays étonnant. Ville faite de contrastes par sa pauvreté et la grandeur de ses bâtiments, riche de son histoire et de sa culture, et intrigante par le nombre de petits cafés et bars qui font de la ville un lieu vivant. Pas loin des anciens bureaux du KGB (qui font froid dans le dos), et sur une des artères principales de Vilnius (Gedimino), se trouve le folklorique Drama Burger. Comme vous l’aurez deviné, ce restaurant est spécialisé dans la préparation de burgers, mais aussi de quelques salades et spécialités lituaniennes à base de pommes de terre. Avant d’entrer je regarde ma montre : 16h. Mais aucun soucis, Drama Burger fonctionne en service continu. Et CA, c’est vraiment trop chouette en tant que client.

C’est comment?

A l’intérieur, c’est très sympa ! Au fond de la salle on aperçoit une cuisine ouverte, bien lumineuse. Juste devant, un comptoir et quelques tabourets hauts. Des briques blanches sous le comptoir me rappellent certains cafés australiens, tendances en ce moment.

On se retrouve dans un endroit qui laisse libre cours à l’imagination.

Des bibliothèques en bois horizontales sont placées aux murs, ainsi que quelques tableaux déjantés et/ou culinaires : un hamburger fait un Skype avec un chaton tout mignon. On a dit « déjanté », vous voyez le genre? Les murs sont « illustrés » par des dessins qui s’enchevêtrent, des traits noirs fins qui forment des scènes parfois sanguinaires mais très humoristiques ! Ici, on fait attention aux détails ! Au lieu de gaspiller mille et unes serviettes en papier, chaque table a un énorme rouleau de sopalin. Mais attention, celui ci est entouré par un papier imprimé du logo et de plusieurs pictogrammes rappelant l’identité visuelle de Drama Burger. Chaque table a également sa petite orchidée blanche. Simple, mais efficace. Dans la salle, il y a 2 coins «chill » avec des énormes fauteuils : toujours une bonne idée pour ceux qui passent pour un café et un bouquin à la main. Concernant l’élaboration du menu, je suis tout simplement sous le charme ! Un bon délire graphique, ça part dans tous les sens et on en redemande ! Il s’agit des mêmes dessins faits à la main que ceux représentés sur les murs.

Chapeau l’artiste !

C’est bon?

C’est carrément jouissif. Je me suis laissée séduire par le « burger du mois », et je suis restée en extase devant pendant au moins un quart d’heure ! Une de leur spécialité : pastrami (viande de bœuf marinée par leurs soins pendant plusieurs jours), « patty beef » ou steak hâché maison, pickles, oignons, salade et fromage dégoulinant… Plutôt classique à première vue je vous l’accorde, mais tellement bon! Le top du top, c’est le bun brioché fait sur place, moelleux à souhait et beurré plus qu’il ne faudrait. Mais bon, le gras, c’est la vie ! Présenté dans une assiette aux contours bleu marine (comme ces fameux cafés australiens, dis donc), Drama Burger a misé sur la simplicité. Et avec une qualité de produit comme celle là, ils ont bien raison !

Bref

Une identité visuelle vraiment cool, que je n’avais vu nulle part ailleurs… Un artiste qui met sa patte dans un restaurant, je dis oui ! Le tout donne une ambiance décontractée qui donne la patate #JeuDeMots #LégumeNational (on fait ce qu’on peut, c’est la rentrée). Par dessus le marché, le staff est jeune et souriant, hallelujah !! Ce que j’en pense ? Ce concept mériterait d’être développé à l’international. Bref, keep going.

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

Restaurant “Ô Boudu Pont”: la convivialité Toulousaine par excellence!

@adeledb31 on Instagram

@adeledb31 on Instagram

De quoi tu parles ? 

Ô Boudu Pont est un restaurant qui porte bien son nom ! Situé au bout du Pont Neuf (tu t’y attendais pas à celle là, hein !), à deux pas de la Prairie des Filtres, je décide donc de faire la découverte de ce resto au nom tellement toulousain. Briques rouges en vue, face au Château d’Eau et ses expos photos, c’est parti!

C’est quoi ?

Dès l’arrivée, on sent qu’il y a de la bonne humeur dans l’équipe de Ô Boudu Pont. Un grand sourire de la responsable (on ne précisera jamais assez souvent comme ça fait du bien, les sourires), et le Chef sort la tête de ses fourneaux pour nous lancer un « Bonjour ! » chaleureux. Bref, un staff au top et passionné, moi je dis oui ! Concernant l’emplacement, la vue sur le Château d’Eau est splendide mais il y a beaucoup de bruit… Eh oui, un carrefour, ça ne pardonne pas. En veux tu, en voilà, c’est un défilé de voitures et scooters pendant tout le repas. Dommage ! Concernant l’intérieur du restaurant, rien de folichon, mais un brin de fantaisie. Quelques lampes suspendues sympas, un comptoir à l’ancienne, de belles photographies accrochées au mur et quelques affiches de musique et festivals qui donnent envie. Par contre (et je ne suis pas maniaque), l’odeur à l’intérieur n’est pas terrible, comme une serpillère mal rincée #C’estDuPropre. Alors j’espère que ce souci n’est pas permanent !

C’est bon ?

Entre tapas et brasserie, ça sent le Sud à plein nez ! A là carte ? Des grandes salades, des tartines et tartes alléchantes !

Mon choix s’est porté sur les tartines végétariennes. Surprise : celles ci sont recouvertes abondamment de fromage… On fera le régime une autre fois ! Du bon pain, du fait maison, certes. C’est bon, mais c’est une cuisine assez « simple » et sans risques. La salade en accompagnement n’était pas à mon goût et faisait un peu office de décoration. Pourtant, une bonne sauce peut tout changer ! Bien évidemment après ça je n’avais plus faim, mais bien évidemment quand j’ai entendu « gâteau de pain perdu », j’ai changé d’avis. Un gâteau de pain perdu ! Du pain perdu… ok. Mais un gâteau ?! J’ai trouvé ça tellement génial comme idée que j’ai pas hésité une seconde (oui, on a dit plus tard le régime !). Vous savez quoi ? J’avais l’impression en goutant ce dessert d’être sur un gros nuage, moelleux et sucré, presque réconfortant. Le petit coulis de caramel par dessus, et hop : c’est passé dans mon Top 10 de mes desserts préférés. Côté prix, c’est vraiment raisonnable : comptez environ 15€ pour Plat + Dessert + Verre de vin (qui est à 3,50€). Ô Boudu Pont est donc accessible aux petits budgets #BonPlan.

Bref

Ce resto est envahi par une bonne ambiance générale qui donne envie de revenir ! Il paraît que des apéros concerts sont organisés le soir. La prochaine fois, j’irai y boire un verre dans la soirée! Je tiens à remercier Boudu Toulouse et leur Boudu Box qui m’ont permis de découvrir ce lieu toulousain fort sympathique ! Adiou e mercé plan !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

• http://oboudupont.com/

Catering: A découvrir de toute urgence à Bordeaux!

@adeledb31 on Instagram

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De quoi tu parles ?

La semaine dernière, j’ai eu la chance de me faire une virée bordelaise entre copines. Evidemment, on a passé la majeure partie de notre temps les pieds sous la table. Ah… Bordeaux ! Ses cannelés, ses macarons de St Emilion, ses vins, son ivresse… Et ses bagels ! Derrière l’Hôtel de Ville, dans une jolie ruelle, se câche « Catering ».

C’est quoi ?

Catering c’est un resto spécialiste des bagels et hot dogs (ouaf ouaf). Quand on arrive devant, il y a une terrasse sympathique mais l’intérieur donne beaucoup plus envie ! Minimaliste, industriel, rustique mais parfaitement dans la tendance du moment. Les tables en bois, les chaises métalliques « vintage » et les lampes avec câbles apparents, tout ça nous donne l’impression d’un coffeeshop australien (=ça en jette). Deux gars derrière le comptoir en bois brut, casquette sur la tête et tenue chill. Eux aussi se fondent dans le décor et t’es à 2 doigts de leur faire la bise. Niveau musique, du bon vieux son (Gorillaz, Arctic Monkeys), et quelques notes de Deep House par ci par là. Bon le seul truc vraiment pas cool, c’est la quantité de mouches présentes dans le resto. Faut trouver une solution parce qu’on dirait que les murs sont recouverts de sucre pour les attirer autant ! Sinon niveau prix, c’est la folie ! Deux formules sont proposées. La première est à 7,50€ avec : un bagel au choix, une boisson (un demi, un soda ou un verre de vin) et en accompagnement un coleslaw maison. La deuxième formule c’est la même mais version pilier de bar : 10€ et la boisson au choix est une pinte ou une bière bouteille.

C’est bon ?

Bon, quand j’ai vu « Coleslaw » j’ai eu un peu peur de me retrouver avec un truc tout mou et tout juteux (ah, les bons souvenirs de la cantine !). Finalement, un coleslaw maison c’est vraiment bon ! Et même avec une bonne quantité, ça ne doit pas leur coûter cher en matières premières #Bienjoué. Parlons peu, parlons bien : les bagels sont ORGASMIQUES !!! Les noms sont tout simplement parfaits et vous décrocheront un sourire sans nul doute : Creamy River au saumon (« Cry me a river » pour les moins vifs d’entre nous), le Greener à l’avocat, She Can au « chicken », Goat It au fromage de chèvre ou encore le Pig Doherty. J’ai d’ailleurs craqué pour ce dernier. Vous vous demandez pourquoi ? Bacon, cream cheese, salade, tomate, oignon rouge, pickles, cheddar, sauce BBQ et balsamique………. J’en reste sans voix ! La photo parle d’elle même, pas vrai ?

Bref

Un grand bravo à ce resto! Conseil pour eux cependant c’est qu’il m’a fallu 10 min afin de trouver le nom du resto qui est très mal indiqué (à l’extérieur, à l’intérieur ainsi que sur le menu). Pourtant leur communication sur leur site internet est nickel ! Et vous pouvez aussi les suivre sur Instagram. En tout cas ce genre d’équipe, ça donne envie de leur faire un gros calin !

A bon entendeur, salut.

Adèle D.

• http://cateringbagels.com/